Silence, on tue.
ou des nouvelles technologies et de la violence
L’Homme est un animal violent. Nous avons érigé la violence en valeur essentielle de la société : savoir qui est le plus fort dans la vie professionnelle ; détruire les autres dans les jeux de société pour assurer notre propre vctoire ; être le meilleur dans une compétition de sport ; etc. La société est basée sur la compétition, et cela ne date pas d’hier : nos monuments aux morts, statues d’illustres personnages, montrent que beaucoup de nos héros sont des soldats. Cela fait partie de la mémoire collective.
La violence est au cœur de l’humain et de son esprit conquérant. C’est une part du coeur de l’Homme que des millénaires de culture n’ont pas réussi à éliminer. Ainsi l’on se sert de cette part de bestialité en nous comme moyen de disctraction. De nombreux films exposent aux yeux de tous de la violence physique gratuite. Orange Mécanique, de Stanley Kubrick, en témoigne : le personnage principal est violent, agresse physiquement autrui, la cruauté est partout présente dans cette oeuvre. Le contenu y est explicite, mais le spectacle de la violence existe de tout temps, depuis les arènes de gladiateurs jusqu’à nos films contemporains, en passant par les tragédies du théâtre. La notion de violence serait alors un des principes fondamentaux de notre société. L’État, en nous faisant renoncer à notre violence pour prendre cette force et rendre justice en évitant que chacun ne soit seul décideur de sa justice et de ses propres biens, a ainsi pour fondation la violence humaine, car il doit la gérer.
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